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Retour nostalgique !
Accueil « | » Cinéma « | » Critique «LE FLIC DE BEVERLY HILLS: Axel F» (2024)
Dès les premières notes de synthé nous retournons en 1984, Eddie Murphy est de retour dans Le Flic de «Beverly Hills 4» sous-titré «Axel F.» est déjà disponible sur la plateforme au N rouge.
Une critique qui nous a fichu un coup de vieux !
Synopsis :
Près de 30 ans après les incidents au parc d’attractions Wonder World 3, Axel Foley est toujours membre de la police de Detroit, mais là où d’autres à son âge sont derrière un bureau, Axel préfère toujours le terrain. Il a ainsi flairé un braquage potentiel à la Little Caesars Arena, en plein match des Red Wings de Détroit. Il embarque avec lui son jeune collègue Mike Woody. Une fusillade puis une course-poursuite en pleine rue causent de nombreux dégâts. Vieil ami de Foley aujourd’hui devenu son supérieur, Jeffrey Friedman (Paul Reiser) lui annonce qu’il en a assez de le couvrir et qu’il prend sa retraite. La même nuit, Axel reçoit un appel de son vieil ami Billy Rosewood (Judge Reinhold). L’ancien policier de Beverly Hills, devenu détective privé, l’avertit que sa fille Jane (Taylour Paige) est en grand danger. En effet, la fille unique d’Axel est l’avocate d’un homme nommé Enriquez (Damien Diaz), qui est le principal suspect du meurtre d’un policier infiltré. Peu de temps après, Billy est kidnappé…
40 ans après le cultissime «Flic de Beverly Hills», qui avait propulsé Eddie Murphy au rang de star, l’acteur-producteur remet son blouson des Détroit Lions pour un quatrième voletuniquement disponible sur la plateforme au N rouge. Ce «Flic de Beverly Hills : Axel F.» reprend quasi tous les codes, les thèmes musicaux ainsi que les mêmes seconds rôles en la personne de ses vieux amis Billy Rosewood (Judge Reinhold 67 ans) et John Taggart (John Ashton 76 ans) qui ont forcément pris quelques rides. Quant aux nouveaux personnages incarnés par Joseph Gordon-Levitt, Kevin Bacon sont très bien intégrés au récit.
Pour certains, cette résurrection nostalgiquen’a pas de raison d’êtremais c’était mal connaître Eddie Murphy ou Netflix et ses besoinsde gonfler son catalogue avec des valeurs sûres. «Le Flic de Beverly Hills : Axel F.» signe le retour d’une franchise dont le studio a longtemps rêvé. Une série avait même été commandée en 2013 autour d’un fils suivant les traces de son père Axel(Murphy et les autres figures de la franchise y apparaissaient en invités), mais seul un pilote vit le jour. Dix ans plus tard, exit le fils, bonjour la fille mais c’est toujours Eddie Murphy qui occupe le devant de la scène d’une suite officielle et arrive encore à avoir la banane à 63 ans.
Quoi de plus normal puisque c’est Netflix qui lui a offert son meilleur rôle avec «Dolemite is my name» (2019). Depuis, l’acteur a enchaîné les plateformes avec «Un Prince à New York 2» (Prime Vidéo) puis «You People» (Netflix), «Noël à Candy Cane Lane» et enfin, ce nouvel opus.
accompagné de ses deux fils qu’incarnent Mark Webber et Jake Weary.
Comme beaucoup nous étions un peu sceptique vu d’abordl’âge des acteurs, ensuite la voix française d’Axel qui n’est hélas peut plus la même enfinla crainte que ce le film se limite à une succession de blagues ou d’explosions ce que peutlaisser croire la bande annonce !
Mais Eddie Murphy donne à voir la meilleure facette de son jeu, l’histoire est bien construite dans un style rétro nostalgique assumé réalisé par Mark Malloy (qui remplace les Belges Adil El Arbi et Bilall Fallah) avec des punchlines qui n’épargnent ni les vieux ni la communauté black.
NOTE :
0/10
Réutiliser un tube musical pour nous replonger dans la nostalgie est une recette connue et qui fonctionne toujours ! Le Flic de Beverly Hills 4 démarre comme le premier avec The Heat Is On (Glenn Frey) puis vient le thème mythique de Harold Faltermeyer avec ses sonoritésfunky.
Sans être un chef-d’œuvre, la caméra de Mark Molloy s’adapte au tempo comique d’Eddie Murphy. Loin cependant de la folie visuelle de Tony Scott dans le deuxième opus.
Un petit bonus pour la nostalgie qu’il procure aux plus anciens qui ont vu le 1 au cinéma !
Yves Legrand – le 11 août 2024.
Sources Photos :
© 2024 Netflix
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